Le 26 mai 2015, la Ville a proposé aux associations d’environnement concernées par l’aménagement de l’île Seguin de prendre part à une série de tables-rondes, du 9 au 30 juin, pour tirer le dossier du marasme. Après 4 ans de surdité volontaire, un PLU annulé par jugement du Tribunal et un autre en instance de l’être, le maire de Boulogne-Billancourt a donc proposé aux associations de parler. Mais vite!!! Entre le 9 juin et le 30 juin 2015, il aurait fallu résoudre tous les problèmes d’urbanisme, d’environnement et de qualité de vie que les projets successifs commandés à Jean Nouvel depuis 2009 occasionnent pour les Boulonnais et les riverains des villes voisines. Et, en plus, avons-nous découvert, il aurait fallu résoudre les problèmes financiers nés des errements des 7 dernières années… Quand on parle, l’espoir renaît. Mais la pression du temps n’est pas bonne conseillère.
AEBB est heureux de la reprise, même par surprise, de ce dialogue. Nous ne pouvons croire, cependant, que cette situation d’urgence n’ait pas été longuement pesée par son instigateur. Quoi qu’il en soit, nous n’ajouterons pas la précipitation à l’urgence réelle et nous ne nous substituerons pas aux responsables politiques dans la prise de décision qui leur échoit par mandat. Nous tiendrons notre rôle consultatif éclairé sur les questions qui nous concernent. C’est pourquoi nous nous consacrons au maximum à cette session, dans l’espoir de trouver non pas les meilleures – car l’état financier de la SAEM ne le permet plus – mais les moins mauvaises solutions pour donner enfin à l’ile Seguin le dessein nécessaire, dans le respect du développement, de la qualité de vie, et de l’intérêt durable des habitants.
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